Ce fanzine démarré le 12 juin 1967 se définit comme « underground généraliste », c’est d’ailleurs la première dans ce genre en France. Dans les années 70, six à huit numéros étaient publiés par an, ils sont désormais au nombre de deux, faute de moyens et sont souvent « échangés » contre d’autres revues, bouquins, DVD...
Journal généraliste, Quetton contient des textes politiques, poétiques, de l’analyse littéraire, des critiques sur le cinéma ou sur la musique, du dessin, de la bande-dessinée. La revue intègre aussi bien des textes « non sense » que de la « méchanceté gratuite »… Selon Yaset, le Quetton est « un joyeux bordel ».
C'est en mai 1971 que le mensuel Actuel la présente au grand public.
Quetton n’est pas « un produit consensuel destiné à plaire au plus grand nombre ». Yaset le définit comme « un journal de drogués de la création artistique pour drogués de cette création artistique authentiquement libre ».
« La majorité des numéros mélangent, en un bazar organisé, tous les styles dont il vient d’être question. Moi, « le responsable » du titre… Je synthétise tout ce qui arrive par la poste ou le Net. L’équipe étant géographiquement totalement éclatée sur Cherbourg, Rennes, Paris, Toulouse, Marseille, etc… Mais aussi en Belgique, Angleterre, Allemagne, Hollande, il n’y a jamais de réunion de rédaction digne de ce nom. Les auteurs envoient leurs travaux et, de plus en plus… Je les publie quand du pognon est là. Et ce bon dieu de pognon, manque souvent !! »
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