Les auditeurs admis directement en 3ème année (L3) de la licence informatique du CNAM doivent justifier d'une expérience professionnelle d'un an à un niveau correspondant au diplôme. Si l'expérience est hors-spécialité, un stage de 6 mois dans la spécialité est exigé.
Cette expérience est validée par l'UA codifiée UAALOT de 17 ECTS.
Expériences et compétences doivent
- être en relation avec le parcours de licence choisi
développement
cyber-sécurité
- correspondre au niveau du diplôme. Ces compétences, mobilisées dans l’activité professionnelle, doivent notamment être en relation avec un ou plusieurs des cinq thèmes de niveau L3 (c'est-à-dire en relation avec une ou plusieurs UE du thème) :
- Modélisation, Optimisation Informatique ;
- Outils mathématiques pour Informatique (UTC501)
- Modélisation, optimisation, complexité et algorithmes (RCP105)
- Recherche opérationnelle et aide à la décision (RCP101)
- Management de projet (GDN100)
- Architecture et Intégration des Systèmes Informatiques ;
- Linux : principes et programmation (NSY103)
- Architectures des systèmes informatiques (NSY104)
- Applications réparties (NSY014)
- Menaces informatiques et codes malveillants : analyse et lutte (SEC102)
- Systèmes d'exploitation : principes, programmation et virtualisation (SMB101)
- Systèmes d’Informations et Bases de données ;
- Systèmes d'Information et Bases de Données (UTC504)
- Méthodologies des systèmes d'information (NFE108)
- Systèmes de gestion de bases de données (NFP107)
- Cybersécurité : référentiel, objectifs et déploiement (SEC101)
- Informatique décisionnelle - Modélisation OLAP (NFE115)
- Systèmes d'information web (NFE114)
- Réseaux, Systèmes et Multimédias ;
- Principes fondamentaux des Systèmes d'exploitation (UTC502)
- Introduction à la cyberstructure de l'internet : réseaux et sécurité (UTC505)
- Réseaux et protocoles pour l'Internet (RSX101)
- Technologies pour les applications en réseau (RSX102)
- Multimédia et interaction humain-machine (MUX101)
- Architectures et bonnes pratiques de la sécurité des réseaux, des systèmes, des données et des applications (SEC105)
- Conception et Développement de Logiciels.
- Paradigmes de programmation (UTC503)
- Spécification logique et validation des programmes séquentiels (NFP120)
- Programmation fonctionnelle : des concepts aux applications web (NFP119)
- Programmation avancée (NFP121)
- Génie logiciel (GLG105)
- Conduite d'un projet informatique (NSY115)
Rapport écrit
L’expérience professionnelle dans la spécialité doit faire l’objet d’un rapport d’expérience ou de stage, mettant en évidence son adéquation avec le parcours de formation.
Ce rapport consiste en une description argumentée de l’expérience professionnelle acquise et les compétences du candidat.
L'organisme de formation doit pouvoir y apprécier les actions menées, en termes de :
- teneur,
- ampleur (durée, charge de travail, étendue…)
- niveau de difficulté
Le rapport, en environ 20 à 30 pages, met en évidence l’adéquation de l’expérience professionnelle avec le parcours choisi. Sa rédaction très soignée (correction orthographique et grammaticale ainsi que style) est un élément important de sa valeur.
Toutes les expériences professionnelles figurent dans le rapport (dans et hors champ de spécialité) au moyen d'une présentation succincte des emplois (postes et fonctions occupés, périodes d'exercice). Les expériences dans la spécialité font l'objet d'une description et les plus significatives sont présentées en détail :
- intitulé de l'expérience
- contexte de l'expérience
- description
- ce qui a été réalisé
- avec quels moyens
- avec quelles contraintes
- avec quel niveau de responsabilité
en caractérisant les compétences mobilisées (méthodologie, organisation, et plus particulièrement technique).
La description met en valeur les acquis en termes de compétences professionnelles et établit le lien entre la théorie (vue dans la formation) et la pratique (en milieu professionnel). Cela peut se faire par le recours à des schémas, diagrammes ou renvois à des aspects abordés dans les Unités d'Enseignement de la licence, ce qui démontre ainsi la capacité à utiliser les acquis de la formation.
La description d'une mission ou d'une expérience ne doit pas être le récit chronologique de sa réalisation. Analytique et démonstrative, elle doit faire preuve de capacité de réflexion, de méthode, de professionnalisme.
Soutenance orale
D'une durée totale de 45 minutes, la soutenance orale comprend un exposé de 20 minutes suivi de 15 minutes de questions-réponses. Le jury dispose ensuite de 10 minutes pour délibérer.
Il est important de respecter la durée de l'exposé, qui ne doit pas dépasser 20 minutes, sous peine d'être coupé par le jury sans avoir pu terminer (et donc conclure).
Le candidat se présente rapidement (identité, diplôme obtenu avant l'entrée en licence, parcours choisi). Il expose ensuite son expérience en présentant l'entreprise pour laquelle il a travaillé puis en énumérant ses différentes activités avant de développer une expérience significative, une des missions réalisées.
Si la mission présentée est réalisée pour un client de l'employeur, le candidat présente cette organisation avant de détailler la mission. L'exposé étant assez court, il est conseillé de ne développer qu'une expérience significative (éventuellement deux) afin de pouvoir en présenter les aspects techniques mais aussi organisationnels.
Le candidat termine par une conclusion (perspectives de poursuite du travail, acquis et prise de recul).
Validation
Le rapport d’expérience et la soutenance orale (prestation orale et support visuel) sont pris en compte par le jury pour apprécier l'expérience et la valider, par une note globale et une appréciation. Le responsable local de la licence qui s’appuie sur l’équipe pédagogique locale, porte un avis motivé dans le rapport d'expérience papier en sa possession. Cet avis est transmis au jury de diplôme avec le rapport d’expérience et ce jury se prononce sur l’obtention des crédits d’expérience professionnelle.