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cendres / accommodations (les maîtres anciens)
C’est au cours de ces nombreuses visites au musée du Louvres que Christophe BISSON s’est intéressé au copistes.
Longtemps réservée à la formation des apprentis peintres, la copie a aussi été utilisée par un certain nombre d’artistes confirmés. Goya, Monet, Picasso n’ont pas hésité à interpréter Les ménines de Vélasquez. Pour eux , copier l’œuvre originale permettait de la regarder de façon critique, de l’analyser, pour la déconstruire et la reconstruire selon leur propre vision.
Dans la série Les maîtres anciens, Christophe BISSON lui aussi en reprend le principe.
Il use, altère, défait des chefs d’œuvres comme un « petit jeu de massacre », en y introduisant le désordre par le biais du brouillage. Pour lui le poids de l’Histoire, la barbarie de la 1ère et 2nde guerre mondiale, ont crée une coupure irréversible qui ne permet plus de regarder les tableaux des anciens maîtres de la même façon. Ils sont des vestiges d’une époque perdue.
L’artiste accentue cette vision par l’utilisation de cendres, qu’il mélange à sa peinture, symbole du passage de la vie à la mort.
> cendres / accommodation (les maîtres anciens)
> cendres / radiances (sarkophagos)
> apparition / disparition
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